Il vient de me revenir le nom d'un monstre dont un de mes amis me parlait régulièrement quand j'étais pitite donc j'ai cherché ce que c'était pour me rappeler lol! Je m'interessais à de drôle de trucs moua, pô étonnant que je dormais plus après.... Rahlalalalala
L'AnkouPersonnage clef des légendes bretonnes, l'Ankou est la personnification et l'artisan de la mort (oberour ar maro). On le représente comme un squelette drapé d'un linceul et portant une faux à la lame retournée qu'il affûte avec un os humain, ou comme un homme grand et mince au visage dissimulé sous un chapeau large, tenant lui aussi une faux. Il se déplace sur une charette bruyante où il entasse les morts qu'il à fauchés. Pour effrayer les vivants, ils entasse des pierres dans sa charrette afin de la rendre encore plus bruyante.
On raconte que le dernier mort de l'année dans chaque paroisse devient à son tour l'Ankou pour l'année en cours. Si une année, l'Ankou est très actif, on dit de lui: "Heman zo eun Anko drouk" (Celui ci est un Ankou méchant).
Il n'est pas fondamentalement mauvais, et il lui arrive d'aider les vivants (généralement en les prévenant de leur mort afin qu'ils mettent leurs affaires en ordre avant de mourir), mais c'est un artisan consciencieux, et sa présence est généralement néfaste pour les vivants.
Lol une pitite histoire qui va avec^^
LE CHAR DE LA MORT
C'était un soir, en juin, dans le temps qu'on laisse les chevaux dehors toute la nuit.
Un jeune homme de Trézélan était allé conduire les siens aux prés. Comme il s'en revenait en sifflant, dans la claire nuit, car il y avait grande lune, il entendit venir à l'encontre de lui, par le chemin, une charrette dont l'essieu mal graissé faisait: Wik ! wik !
Il ne douta pas que ce fût karriguel ann Ankou (la charrette de la mort).
- A la bonne heure, se dit-il, je vais donc voir enfin de mes propres yeux cette charrette dont on parle tant !
Et il escalada le fossé où il se cacha dans une touffe de noisetiers. De là, il pouvait voir sans être vu. La charrette approchait.
Elle était traînée par trois chevaux blancs attelés en flèche. Deux hommes l'accompagnaient, tous deux vêtus de noir et coiffés de feutres aux larges bords. L'un d'eux conduisait par la bride le cheval de tête, l'autre se tenait debout l'avant du char.
Comme le char arrivait en face de la touffe de noisetiers où se dissimulait le jeune homme, l'essieu ut un craquement sec.
- Arrête ! dit l'homme de la voiture à celui qui menait les chevaux.
Celui-ci cria: Ho ! et tout l'équipage fit halte.
- La cheville de l'essieu vient de casser, reprit l'Ankou. Va couper de quoi en faire une neuve à la touffe de noisetier que voici.
- Je suis perdu ! pensa le jeune homme qui déplorait bien fort en ce moment son indiscrète curiosité.
Il n'en fut cependant pas puni sur-le-champ. Le charretier coupa une branche, la tailla, l'introduisit dans l'essieu, et, cela fait, les chevaux se remirent en marche.
le jeune homme put rentrer chez lui sain et sauf, mais, vers le matin, une fièvre inconnue le prit, et le jour suivant, on l'enterrait. Dans un temps très reculé, il existait une sorte de gens riches qui n'étaient ni fières ni égoïstes, et qui avaient la bonté d'apporter un peu de bonheur aux pauvres.
C'est l'histoire d'un grand propriétaire paysan, qui avec sa bonté naturelle, avait instauré depuis quelques années une certaine tradition. Lorsque certain samedi, l'on tuait chez lui un cochon ou un boeuf, cet homme venait à la messe du dimanche et conviait toute la populace à une grande ripaille pour le mardi suivant.
Ce jour là, il fit comme à l'accoutumé son annonce, en répétant à qui voulait l'entendre ces mots : Venez tous!, venez tous !
Les gens piétinaient alors gaiement le cimetière mais qui se souciait de troubler le repos d'un mort?
Lorsque la foule se dispersa, l'homme entendit une voix qui lui dit : Irai je aussi, moi!?
L'homme qui dans sa grande bonté ne voulait oublier personne répondit à cette voix, qu'elle était conviée, comme toutes les oreilles qui auraient interceptées son message et qu'elle serait la bienvenue. Le mardi venu, une foule immense se dirigea vers le domaine de leur hôte. Une fois que les estomacs furent rassasiés, quelqu'un s'annonça, cet homme avait l'air d'un mendiant, ses vêtements lui collaient à la peau et dégageait une odeur désagréable de pourriture.
Le bon paysan lui fit toute de suite une place et l'installa devant une assiette débordante de victuailles. cet être étrange ne toucha pourtant pas à son repas, et ne desserra pas les dents une seule fois du repas. Vers la fin de l'après midi, les hommes sortirent pour fumer, les femmes pour bavarder , d'autre commencèrent à prendre congés. Il ne restait plus que l'homme au visage morne.
Le bon paysan, lui dit de ne pas se presser, qu'étant donné qu'il était le dernier arrivé, il était en droit de profiter du banquet plus longtemps que les autres. L'homme se leva alors, secoua ses vêtements , le pauvre paysan n'en croyait pas ses yeux, ce n'était pas des morceaux d'étoffes qui tombaient sur le sol; mais des lambeaux de chair pourrie qui dégageaient une odeur pestilentiel. La créature n'était plus qu'un squelette et s'approcha de l'homme.
Elle lui dit en lui posant la main sur l'épaule , qu'il l'avait invité lorsqu'il était dans le cimetière,qu'il avait affirmer qu'il n'y avait personne de trop, et qu'il aurait du s'informer de son identité avant d'inviter.
Cependant, comme il avait été bon avec l'ANKOU, cette dernière voulu lui offrir un geste d'amitié: l'homme fut prévenu qu'il ne restait plus que huit jours à vivre. Que l'ANKOU reviendrait le chercher le mardi suivant d'accord ou pas, et qu'il avait huitaine pour mettre de l'ordre dans ses affaires. comme convenu, le brave homme fut emporté par l'ANKOU le mardi suivant, on dit alors que sa largesse et sa bonté lui avaient valu de faire une bonne mort...
Bon si vous en avez d'autre à raconter, et qu'importe l'origine de la légende moua j'adore n'hésitez pô!
Mais bon ya une différence avec la faucheuse?