Elle est là ou pas ? Bon , apparement pas ... Allez hop , je tente! Bon bah comme l'appel du clavier a été le plus fort encore une fois
(Logorhée ? ... Parce que jle veau bien !
) , je me suis permis d'écrire une fic sur Saiyuki .
Il y a quelques mots en japonais (dont les grands calembours de la serie
) et vous trouverez la traduc en bas de pas Vala vala , j'espère qu'elle vous plaira
...
Et moi je me casse avant de subir les foudres Divines!! CHAPITRE I La jeep laissait de gros sillons de nuages de poussière ocre derrière elle. Genjyo regardait le paysage d’un air morne et las, la joue mollement appuyée sur poing fermé. Cela faisait bientôt trois heures qu’ils roulaient sans discontinuer, vers l’Ouest bien évidemment, et on entendait que le vrombissement grondant du moteur… Genjyo détacha son intérêt oisif du paysage et haussa un sourcil … Décidemment, tout était bien calme depuis une heure … Trop calme.
Il jeta un regard furtif dans le rétroviseur. Gojyo allumait une Nième cigarette, la tête penchée au dessus de ses mains disposées en coupole afin de protéger la flamme de son briquet des courant d’air. A ses côtés, Gokû s’était endormi, la tête grossièrement renversée par-dessus la banquette arrière, et il ronflait légèrement. La bouche de Genjyo se tordit dans un de ses éternels rictus cynique.
- Ksss…
Baka Saru ! grommela-t-il, remarquant un filet de bave à la commissure des lèvres du jeune yokai.
-
Oi ! Hakkai ! s’écria Gojyo, les lèvres pincées sur sa clope pour éviter qu’elle ne tombe. Quand est-ce qu’on arrive ?! J’en ai marre de me tanner les fesses dans cette jeep !
Le jeune homme brun cilla légèrement à l’invective de son compagnon, comme s’il eût été tiré de quelque réflexion profonde.
- Hum, nous devrions faire escale d’ici peu. répondit-il d’un ton effacé.
Il semblait intrigué par quelque chose, son front plissé et sourcils légèrement incurvés en disaient large. En entendant le ton peu tranquillisé de sa voix, Gojyo mordilla pensivement le filtre de sa cigarette, Genjyo crispa la mâchoire et Gokû émit un ronflement particulièrement sonore.
- Hakkai … Un problème ? demanda Sanzo d’un air sombre, anticipant sûrement une mauvaise nouvelle.
-
Okashii … murmura le conducteur, les mains étrangement crispées sur le volant. Vous n’entendez pas ? Ce bruit de moteur …
Le bonze et son compère échangèrent un regard intrigué dans le rétroviseur puis tendirent l’oreille. En effet, le simple vrombissement qui les avait bercé pendant toutes ces longues heures de route était maintenant devenu un étrange grondement métallique qui ne laissait rien présager de bon. Au bout de quelques mètres supplémentaires, il se fit encore plus assourdissant et la jeep se mit à vibrer dangereusement. Tous laissèrent échapper un hoquet de surprise et d’anxiété … Excepté Gokû qui se contenta de glisser mollement sur le siège arrière pour terminer la joue appuyée contre la portière.
-
Kssooo ! grogna Gojyo en serrant les dents, la main crispée sur le siège.
Nani okore ?! - Harkuryû ? appela Hakkai d’une voix où perçait l’angoisse. Tout va bien?
Un couinement affaibli lui répondit tandis que l’allure de la jeep ralentissait de façon ostensible, les vibrations se faisant si fortes que chacun du se cramponner a tout ce qui lui passait sous la main.
-
Itaaaaa !!! Tu peux pas faire gaffe, cafard rouge ?!
Gojyo venait de tomber lourdement sur le jeune yokai, le réveillant en sursaut.
-
Baka ! Tu vois pas qu’on a un problème ?!
- Je vois surtout que tu trépignes comme un kappa dragueur surexcité !
-
Mechakucha Saru ! Je …
Un déclic que tous connaissaient bien perça à travers le tintamarre métallique que produisait la jeep en péril.
- Je vous conseille de la fermer tout de suite ! beugla Genjyo en faisant volte face, visiblement à bout de nerfs.
Les deux garçons obtempérèrent, regardant d’un air mal assuré le canon du Shureiju osciller dangereusement devant leur nez. Avec des vibrations pareilles, même un tireur émérite pourrait louper son coup, et aucun n’avait envie de voir sa cervelle étalée sur la banquette.
Un couinement strident de Hakuryû acheva de les conforter dans leur angoisse.
- Hakkai !! Que … ?
- Accrochez vous ! hurla Hakkai.
Avant même qu’ils n’aient pu comprendre ce qu’il se passait, la jeep disparut et tous tombèrent au sol dans une chute rude et violente, roulant sur le sol sablonneux.
Le premier à reprendre ses esprits après une telle cabriole fut Sanzo.
-
Doke ! fut le premier mot qu’il prononça, repoussant la jambe de Gojyo de son visage.
Le nuage de poussière qu’ils avaient soulevé dans leur chute finit par retomber lentement.
Chacun se releva, couvert d’une fine couche de terre ocre, d’un beau panel d’écorchures aux bras et au visage, les vêtements déchirés.
-
Oi ! Daijobu des’ ka ? maugréa Gokû en s’époussetant. Pas de morts ?
- Non, mais il y en a un qui est bien mal en point. répondit sombrement Hakkai.
Il tenait Hakuryû dans des mains, ses traits fins tirés sous l’angoisse. Le petit dragon demeurait immobile, les pattes pendant mollement le long de son corps, sa cage thoracique se soulevait faiblement au rythme d’un souffle sifflant et à peine audible.
- Sale tête. constata Gojyo, les muscles de la mâchoire nerveusement contractés. Qu’est-ce qui lui arrive ?
- La fatigue peut être. argua Genjyo, s’accroupissant pour observer leur moyen de transport de plus près. Nous roulons depuis Chôan, et nos escales sont fréquentes mais courtes.
-
Iie … répondit Hakkai. Hakuryû m’a conduit dans de nombreux endroits depuis que je l’ai adopté, et il n’a jamais manifesté la moindre trace de fatigue.
Tous restèrent interdits, la tête baissée en quête d’une solution.
Soudain, Gokû se redressa et claqua des doigts, la mine réjouie.
- Je sais ce qu’il a ! s’écria-t-il. On aurait du y penser plutôt !
Haussement de sourcils général.
- T’es un grand médecin maintenant ? railla Gojyo en enfonçant son coude la touffe brune du gamin pour lui lustrer le crâne.
- Roh, fermes la !
Sukebe Kappa !
- Quoi ?? Tu vas voir sale gamin !
Gojyo se jeta sur le jeune yokai et lui maintint la joue contre le sol tandis que ce dernier se débattait à grands renforts de moulinet de bras et de jambes, noyant le métis sous un flot d’insultes.
- Quelle bande de cons … marmonna Genjyo en se plaquant la main sur le visage.
Comme Hakkai semblait trop intrigué par l’état de santé de son dragon pour prononcer son « Mâ ! Mâ ! » habituel qui calmait toujours la situation, le bonze poussa un profond soupir, se redressa et sortit son flingue de sa manche dans un geste las.
-
CHIMNOKU !!! Les deux lutteurs s’immobilisèrent, fixant avec des yeux ronds la profonde marque que la balle du Shureiju venait de creuser dans le sol, à quelques centimètres d’eux.
- La prochaine fois, je fais de la peinture sur sable avec vos cervelles. avertit Sanzo en rangeant nonchalamment son arme. Alors saru, tu vas nous le sortir ton diagnostic à deux yens ?
- Eh bien, c’est simple. commença Gokû, levant l’index avec un sourire mutin. Nous voyageons depuis l’aube sans avoir fait une seule escale et nous n’avons plus une seule provision.
- Et … ? demanda Genjyo avec un geste imperceptible vers sa manche.
- Et alors, Hakuryû a faim ! C’est évident ! Nous devrions partir en quête de quelque chose à bouff…
Un coup de baffeur fulgurant l’empêcha de terminer sa phrase.
-
BAKA SARU ! T’as rien qu’un estomac à la place du cerveau !!
- Pfff ! Et dire qu’il râle quand on se dispute, Gokû et moi. lâcha Gojyo d’un air boudeur, observant du coin de l’œil Sanzo corriger son protégé à coup de tatane.
Ne, Hakkai ? Tu pourrais pas envisager de soigner Hakuryû avec tes projections d’aura ?
Le jeune homme brun détacha lentement ses yeux verts de la créature pour les tourner sur son compagnon, comme s’il eut craint qu’une seconde d’inattention coûte la vie de son dragon.
- Impossible. susurra-t-il avec une grimace embarrassée. Hakuryû n’a aucune plaie visible, mes pouvoirs ne lui seraient d’aucun secours.
Le dragon ouvrit légèrement les yeux, une lueur ténue de vie brillait encore derrière ses paupières mi-closes, mais elle semblait déjà s’éteindre peu à peu. Il émit un faible gémissement qui sonnait comme un appel à l’aide.
-
Wakarimasen … souffla Hakkai en ramenant Hakuryû contre son torse, comme pour lui transmettre un peu de sa chaleur. Il risque de mourir … Et je ne peux rien faire …
Il rentra la tête dans ses épaules, frappé par la cruelle évidence.
-
NAZE ?! Le cri rebondit contre les parois rocheuses lointaines. Sanzo suspendit ses gestes, Gojyo baissa la tête avec un grognement irrité qui traduisait son impuissance et Gokû tut ses inlassables « Demo … Sanzo ! ». Hakkai était rarement désemparé comme cela et chacun en fut peiné, d’autant plus qu’il ne semblait y avoir aucune solution envisageable pour aller quérir de l’aide, leur seul moyen de déplacement rapide étant Hakuryû.
- Hakkai, on va planter nos tentes ici d’accord ? annonça Genjyo après un silence pensif. On doit avoir quelques couvertures, Hakuryû sera au chaud, à l’abri d’une éventuelle intempérie.
-
Hai … répondit le concerné, l’œil sombre et le front tourmenté.
Gokû plaqua précipitamment la main sur son ventre pour étouffer le gargouillement sonore qui venait d’en jaillir. A ses côtés, Sanzo, qui méditait en tailleur en quête d’une solution à leur problème, ouvrit lentement les paupières et considéra le jeune yokai du coin de l’œil.
-
Gomen … murmura Gokû en rougissant.
Le gamin n’avait aucune envie de manifester la faim lancinante qu’il lui tordait les entrailles depuis qu’ils avaient installé leur campement, à l’orée d’une forêt proche de leur point de chute. Ce n’était pas le moment…
Un bruit de fermeture éclair déchira le silence pesant et Gojyo jaillit d’une des tentes.
- Quelles sont les nouvelles ? s’enquit Genjyo, un bras appuyé sur sa cuisse.
- Pas bonnes. annonça Gojyo en se frottant la nuque d’un air maussade. Hakuryû respire de plus en plus difficilement et il sombre parfois dans une sorte de coma éphémère. On tout essayé … Lui donner à boire, le frictionner avec une couverture, lui faire inhaler des vapeurs d’alcools. Rien ne marche !
Le lourd mutisme qui suivit était troublé par les murmures étouffés d’Hakkai qui tentait d’apaiser son dragon par des mots affectueux.
-
Kso ! jura Gokû entre ses dents serrées. N’y a-t-il vraiment rien que l’on puisse faire ?!
- Tu peux faire quelque chose
gaki. annonça Sanzo, le dévisageant avec gravité. Va chercher de la nourriture dans la forêt.
-
Donoyoni ? Mais … Tu m’as pourtant dit que je ne pensais qu’à bouffer , que je n’étais qu’un estomac sur pattes , qu’il faut me gaver comme une oie et que …
- PAS POUR TOI SOMBRE ABRUTI !! coupa Sanzo, lui faisant tâter de sa semelle. C’est pour Hakuryû ! Essaies de ramener des fruits et des baies de préférence, les fibres sont utiles au rétablissement. Faute de mieux, trouves moi des graines, je te dirai ce qui est comestible ou pas.
Gokû hocha la tête, adoptant l’air buté et déterminé que ses compagnons lui connaissaient bien puis il courut aussi vite qu’il le pu vers la forêt.
- Mh … Je ne sais pas si tu as bien fait de l’envoyer bonze pourri. grogna Gojyo en voyant la silhouette nerveuse disparaître dans les profondeurs du bois. Gokû a le don pour s’attirer les ennuis, je parie que dans une heure, il faudra partir à sa recherche parce qu’il se sera perdu.
Sanzo ne répondit pas au sarcasme du Kappa, ses prunelles améthyste restèrent longuement fixées sur l’obscurité sylvestre, agitées d’une légère lueur fébrile.
-
Hayaku … Chibi Boku. murmura-t-il
Baka Saru : Con de singe
Okashii… : Etrange …
Ksooo ! : Meeerde !
Nani Okore ?! : Qu’est-ce que c’est ?!
Itaaaaa ! : Ayeeuuuh !
Mechakucha Saru : Singe taré
Doke : Dégage !
Oi ! Daijobu Des’ka ? : Hé ! Ca va ?
Iie : Non
Sukebe Kappa ! : Kappa pervers !
Chimnoku ! : Silence !
Ne, Hakkai : Dis, Hakkai …
Wakarimasen : Je ne comprends pas
Naze ?! : Pourquoi ?!
Demo… Sanzo ! : Mais … Sanzo !
Hai : Oui ! / Bien !
Gomen : Pardon ! / Désolé !
Gaki : Gamin
Donoyoni ? : Hein ? / Comment ?
Hayaku … Chibi Boku : Dépêche-toi … petit.